Bio
J’aimerais vous dire que j’ai toujours voulu être écrivain, mais ce ne serait pas vrai.
J’aimerais vous dire qu’il n’y a pas un jour sans que j’écrive, mais ça non plus, ce ne serait pas vrai.
J’aimerais vous dire que, quand je m’installe à mon ordinateur, c’est un plaisir, un vrai bonheur de me mettre à taper des mots, former des phrases jusqu’à ce qu’elles deviennent des chapitres de mon histoire. Mais ce ne serait pas vrai.
Alors je vais vous dire que, depuis toute petite, j’ai toujours pensé que l’écriture était le meilleur moyen de communiquer. Je ne l’ai pas choisi, c’était comme ça (Et nul doute qu’un psychologue aurait sans doute beaucoup de conclusions à tirer !).
Je n’étais pas timide ni renfermée, mais j’ai toujours préféré écrire quand j’avais quelque chose à partager. Des petits mots à mes parents pour leur annoncer des choses importantes que je n’aurais pas su formuler à l’oral, pour leur demander la permission de faire telle ou telle chose, pour m’excuser d’erreurs que j’avais pu commettre, parfois.
Écrire, c’est pour moi une manière de poser ma pensée. De peser et choisir chaque mot afin d’être sûre de moi. D’entendre la musique en ayant pris le temps de la composer. De parler sans être interrompue.
Je vais vous dire que s’il peut se passer des semaines sans que j’écrive la moindre ligne, il ne se passe pourtant pas un jour sans que je réfléchisse à une histoire, sans que je façonne un personnage, sans que je note des idées à la volée sur le premier papier venu (souvent perdu par la suite, d’ailleurs !), sans que je mémorise des anecdotes qu’on me raconte parce qu’elles résonnent en moi d’une manière particulière.
Je vais vous dire à quel point ce que j’aime, c’est inventer des histoires. Nouer des intrigues, trouver des rebondissements, manier toutes la palette des émotions qu’on peut ressentir.
Et, surtout, donner vie à des personnages auxquels je m’attache aussi fort que s’il existaient vraiment, auxquels je voudrais que vous vous attachiez aussi fort que s’ils faisaient partie de votre famille, de vos amis.
Je vais vous dire que, si je n’ai jamais rêvé depuis l’enfance d’être un jour écrivain, ce n’est pourtant que depuis que j’écris des romans que j’ai l’impression d’être à ma place. De ne plus être en décalage constant avec le reste du monde.
De ne plus être en décalage constant avec le reste du monde.
D’avoir trouvé mon chemin, d’avoir trouvé un sens.
De savoir qui je suis et où je dois aller.
Mon parcours
Après un récit autobiographique (Combien de temps), j’ai écrit mon premier roman, Fidèle au poste, en 2014.
Et puis je l’ai envoyé par courrier à une dizaine de maisons d’édition. Puis à une autre dizaine de maisons d’éditions.
Toutes l’ont refusé, et j’en ai conclu que ce texte était mauvais.
Ce pourrait être la fin de l’histoire, déjà.
Mais quelque temps après, je suis tombée par hasard sur un article de presse qui parlait de l’autoédition en numérique, du fait que ce système permettait à des auteurs de trouver des lecteurs et parfois même d’être repéré par des éditeurs.
Malgré mes doutes, je me suis dit que je n’avais pas grand chose à perdre en proposant Fidèle au poste en autoédition numérique. Au pire, personne ne serait au courant de mon échec et, au mieux… Au mieux, il se passerait quelque chose.
J’ai donc publié mon roman de cette manière en mars 2015.
Plus de 30 000 lecteurs l’ont acheté, l’ont lu, l’ont aimé.
Un parcours incroyable, fou, inimaginable.
Un an après, en 2016, Fidèle au poste sortait en librairie aux éditions Michel Lafon et aux États-Unis, allant à la conquête de 250 000 lecteurs…
Je ne sais pas s’il y a, s’il doit y avoir une « morale » à cette histoire.
Peut-être celle de ne pas se décourager, de se battre et d’espérer.
Depuis 2016, j’ai publié une dizaine de romans, dans des veines et des ambiances très différentes, parce que ce qui me passionne, c’est de raconter des histoires.
Et les histoires qui me viennent ne sont jamais les mêmes; je ne cherche pas à les faire toutes entrer dans la même boîte…
Aujourd’hui, j’écris également des romans et des albums pour les enfants et les adolescents. Ça non plus, pendant longtemps, je ne m’en croyais pas capable.
Jusqu’au jour où j’ai muselé mes doutes et où je me suis lancée…